Andalousie 2024

Retour sur notre voyage en Bretagne Andalousie début mars 2024, avec Claire (FR) de sunnywings.

Samedi – Trajet aller

Chacun y va de sa stratégie pour tout empaqueter et respecter les contraintes des compagnies aériennes. Certains choisiront de blinder un gros sac avec parapente et vêtements, d’autres préféreront garder un sac de portage “compact” et ajouteront une valise cabine.

 

La petite Tartine a bien essayée de se faire une place entre la voile et les caleçons mais c’est finalement le cockpit et les instruments qui occuperont cet espace!

 

Voyage un peu long comme prévu avec une pause à Madrid.

 

 

Ça commence plutôt mal vu les affichages sur les télés…Compétition de snowboard à Grenade : c’est pas bien loin d’où on va…

L’inquiétude nous gagne.

 

Pourtant, pas si moche en arrivant.

Du coup, Claire nous emmène manger des Tapas dans un resto plutôt sympa.

Dès le soir on s’essaie au feu de bois, 

Ce sera un vrai challenge toute la semaine (foyer ouvert et bois un peu humide).

Dimanche – Visite de Ronda

La météo trop ventée ne permet pas de voler dimanche, du coup on va visiter Ronda.

Notre modeste villa

Dur les vacances début Mars !

Ronda :

As-tu vu le paon ?

Lundi – Ca vole à Matalascañas

Une opportunité de vol se présente pour lundi, mais il faut accepter de faire un peu de route. En effet, trop de vent est annoncé dans les terres mais ça devrait le faire à Matalascañas : une Dune en bord d’océan !

Il faut partir tôt pour garantir la journée : départ à 7H du logement. Les bouchons de Séville nous rallongent un peu le trajet…

Mais c’est plutôt le ciel qui nous inquiète : il devient gris et des gouttes tombent.

On arrive au décollage, le sable est mouillé, et le vent semble pas trop mal, mais on voit des rideaux de pluie arriver et…. c’est la grosse drache !

On part se réfugier dans un bistrot pour se saouler à la Sangría prendre un café et observer la carte radar sur meteoblue, tandis que la pluie continue de tomber en grande quantité.

Le moral est inversement proportionnel au taux d’humidité. L’application annonce la fin des nuages, mais on a du mal à croire que ça va voler…

Et pourtant ! Le soleil revenu, la température monte bien, les terres chauffent.

Le vent revient, mais axé trop N au début. On patiente, certains craquent et font un vol de 10s car nous sommes sur une micro butte de quelques mètres à peine.

Et puis… ça y’est, les premiers pilotes tiennent, tout juste. C’est parti le créneau est là, profitons en !

Et wow quelle Dune, on fera bien 10km non stop aller-retour !!!

Ça ne monte pas super haut, toujours sous les 100m, mais ça tient tout du long, magique !

De nombreux pilotes sont présents sur les bouts de terrains pour décoller, et pleins d’ailes remplissent le ciel, c’est très joli. Mais il faut aussi être vigilant en se croisant car il n’y a pas beaucoup de marge compte tenu des conditions.

Le lieu du vol

D’un coup, les conditions faiblissent et Thibault et Gaël posent à ~2km du groupe. Il n’a pas moyen de remonter le talus, donc c’est parti pour un peu de marche sur la plage. Peu importe, on a le moral au beau fixe désormais, car on a profité du créneau et ce vol fût très sympathique.

Mardi – Ca vole à Teba

Petite visite historique avant d’aller au DECO tranquillement.

Notre groupe photographié par Luc (de gauche à droite) : Thomas, Thibault, Patrick, Jean Bernard, Gaël en discussion avec Claire…Mais où est donc Gildas ?

Teba c’est une collinette ou ca marche bien en thermodynamique.

Village typique du coin avec les éoliennes au loin

Le décollage est idéal et permet de fait des reposes faciles.

Je vous passe les jeux de mots sur ‘Teba’, nous on a préféré s’envoler…

Mercredi – Ca vole à Cañete la Real 

Dernier jour exploitable de notre séjour andalou, il va falloir en profiter!

Aujourd’hui pas de réveil à 5h, pas de route, nous volons comme nous mangeons : local!

Le décollage se situe à quelques centaines de mètres au-dessus de notre villa, et l’atterrissage (ou plutôt les zones de posé possibles), légèrement en contrebas.

Les prévisions sont annoncées plutôt fortes et nous nous accordons à vouloir monter au déco relativement tôt afin de nous mettre en l’air avant que ça ne se renforce trop.

Claire passera nous récupérer à la Villa pour nous rapprocher au maximum mais nous aurions tout à fait pu y aller directement à pied, nous y sommes d’ailleurs passés plusieurs fois en allant au village faire des courses.

Après seulement quelques mètres à pied, nous voici alors sur le décollage et nous en profitons pour manger un bout tout en repérant l’aire de jeu qui se constitue de quelques reliefs sur lesquels nous irons nous balader, mais aussi d’une très jolie plaine ce qui est un peu moins habituel pour la majorité d’entre nous.

On voit Teba au loin au milieu

Côté réglementation, il faut faire confiance aux locaux! 

Comme on peut le voir, le site dont le décollage est à 727 m est coiffé par la TMA de Séville dont le plancher est à 310 m/sol. Dans la pratique, il est considéré le sommet “le plus haut du coin” en la qualité du Padrastro (1000m) ce qui nous permet un plafond à 1300 m max.

Côté plaine on pourra jouer mais on est également vite dans la CTR de Malaga…

Ceci étant, celà ne nous empêchera pas de faire de jolis vols sur ce site qui dispose de plus de potentiel qu’il n’y paraît!

La pause gourmande terminée, tout le monde se prépare et décolle assez rapidement.

Au programme pour la majorité (et en musique s’il-vous-plaît) : en haut, en bas, à gauche, à droite!
Bref, faire un joli tour du bocal et il n’y a de toutes façon pas beaucoup mieux à faire avec les conditions du jour, à part peut-être se laisser dériver poussé par le sud-est en acceptant de faire un slalom avec les éoliennes 😯.


Une image vaut mieux que des mots, voir la trace complète ici.

Et pour le groupe et les autres membres du club, vous pouvez consultez toutes nos traces de ce 06/03/2024 par ici.

En ce qui me concerne (Gaël), j’ai A-DO-RE ce vol! C’était pour moi une première expérience avec un peu de plaine et j’ai vraiment beaucoup aimé partir en recherche sans trop y croire (d’en haut tout parait vraiment très plat), de repérer quelques vautours ou copains (il s’agit bien de deux espèces distinctes!), les rejoindre, enrouler au milieu de nulle part avec eux, faire le plaf (réglementaire!) et continuer son chemin.
Le reste du vol n’était pas moins intéressant et c’était vraiment très agréable de jouer à saute mouton de relief en relief en suivant essayant de suivre les copains (il faut dire ce qui est, j’ai bien saisi la différence entre une B et une B+/C/D face au vent! :D). Mention spéciale pour la transition vers le Padrastro qui nous laisse profiter d’un joli point de vue sur le village historique :).
Une transition ambitieuse à l’ouest sans rien trouver me contraindra à rebrousser chemin et rentrer trop bas pour raccrocher et devoir vacher pas si loin de l’atterrissage préposé, dans un petit chemin entre deux champs cultivés.

Je n’ai pas eu le temps de plier que Claire était déjà sur place pour me récupérer ainsi que JB posé non loin quelques minutes plus tôt comme la majorité à l’exception de Luc & de sa Majesté Présidentielle qui s’applique fièrement à quadriller chaque m² avec sa Mint franchement déballée!

Nous remontons donc au déco en vue d’un deuxième vol. Les conditions se renforceront fortement entre temps conformément aux prévisions et ce sera pour tous l’occasion de s’entraîner à décoller dans du vent fort, et de travailler le cobra en “conditions réelles” pour certains.

Ce deuxième vol sera pour moi l’occasion de faire quelques runs d’exercices en plaine, tout en profitant de l’appui au relief (qui se rapprochait d’ailleurs drôlement vite!l pour se refaire et repartir pour un tour.

Certains poseront au plus près de la maison et prépareront l’apéro pendant que d’autres cibleront sur un terrain plus dégagé, d’ailleurs utilisé par une école pour faire du gonflage.

Voilà qui signe la fin de nos vols non motorisés en Andalousie. On en aurait bien pris plus les jours suivants mais on a malgré tout bien exploité les créneaux qui se présentaient et tout le monde s’est fait plaisir! 🙂

Jeudi – Visite de grotte préhistorique à Ardales

La météo semble favorable pour les éoliennes. Du coup on préfère aller sous terre visiter une grotte avec des dessins du paléolithique supérieur ! D’abord au musée d’Ardales, puis dans cette grotte célèbre assez grande et totalement dans l’obscurité, à la frontale.

Un parapentiste laissé dans un arbre il y a 30000 ans

Le guide est passionné (mais en espagnol) et c’est vraiment unique. La température était assez importante dedans, on a même pu enlever les vestes ! Et on a vu des dessins du néandertal, notamment le contour de mains.

Plus d’infos par ici : https://www.andalucia.org/en/ardales-cultural-tourism-cueva-de-dona-trinidad-o-cueva-de-ardales et https://www.ardales.es/5518/cueva-ardales-dona-trinidad

Le soir, on dégustera une bonne paëlla locale, et JB, subjugé par les talents du cuisinier-musicien s’improvisera même chanteur !

Vendredi – Ca roule pour Lyon VTT

Une journée pluvieuse et avec du vent. Tant pis, rien ne nous arrête, allons faire un bout de circuit VTT !

Notre cible : La Via Verde de la Sierra.

Notre ambition : être le moins mouillé possible…

https://www.andalucia.org/fr/routes-voie-verte-de-la-sierra

Petit trajet dans la camionette/fourgon confortable de Claire, puis arrivée chez le loueur de VTT. On s’équipe puis on attaque avec bonne humeur et conviction. Heureusement, ça descend…

Claire notre guide

Quelques kilomètres plus loin, nous voila rattrapés par la soif et la faim. On prend l’eau et la boue de partout,  malgré les nombreux tunnels de cette voie de chemin de fer jamais terminée.

On tente encore un bout de tronçon mais la pluie se renforce et la faim aussi…

Après un premier restaurant fermé car le Cuisto (oui, cette semaine on invente des mots) est malade (pas étonnant vu la météo), retour sur nos traces vers un second restaurant. On force quasiment le Cuisto à nous faire à manger malgré lui…

Tous prêts à reprendre la route en montée, aidés par le vent qui fait mine de nous accompagner, en poussant un peu dans le dos. Ça devient dur pour certains mais l’esprit d’équipe est là.

Sauf qu’il n’y a pas que ce petit vent pour nous motiver…les vautours tournent dans le ciel déjà pas très sympa. Ah les charognards !!

Chouette enfin une éclaircie…. Et un troupeau de chèvres…Certains hésitent….

Retour tranquille, mouillés, +/- caillés, mais on a aimé quand même.

Notre président a voulu nous informer sur notre performance, voici donc son analyse.

Heureusement, notre ami Gildas a eu tout le temps de préparer notre retour (merci à lui !). Quel réconfort !

Samedi – Ronda bis

La météo n’entame pas le niveau des blagues

Travail du PTV, c’est important :

 

 

 

 

 

 

 

On n’avait pas bien goutté les churros la première fois, c’est important de découvrir les spécialités locales…

Dimanche – Trajet retour

On rajoute 2 vols au compteur 💪

Ah mais on peut pas les déclarer sur la CFD ceux là ? Mince !

C’est déjà fini ? Zuuuut !

Bon faudra revenir, je crois qu’il reste du “Ramon” (Jambon) et des thermiques !!

La vidéo

Félicitation, tu as parcouru toute la page, tu mérites donc l’accès à la vidéo des meilleurs moments de la vida allegre à l’andalouse :