Weekend club au Puy-de-Dôme (avril 2024)

A l’origine, c’est Sébastien qui va tout déclencher : il doit être le lundi à Clermont-Ferrand pour raisons professionnelles. Alors pourquoi ne pas y voler le weekend ?

Cela fait des semaines, si ce n’est des mois, que, maudits par un temps venteux et pluvieux, nous ne volons pas ou presque. Tout le monde a les crocs.

Un simple message sur le calendrier du club et c’est le déferlement ! Rapidement plus d’une quinzaine de personnes sont intéressées.

Nous jetons notre dévolu sur le Camping de la Haute-Sioule, le camping ouvert le plus proche du Puy. Cela permet à chacun de venir et repartir à sa convenance, sans fastidieux travail de coordination de réservations. D’ailleurs, les gérants du camping, qui se marient le samedi de ce weekend, jetteront l’éponge devant la difficulté à comprendre et suivre les arrivées échelonnées (20 personnes au total !) et nous donneront un tarif simplifié par tête et par nuit.

Les premiers groupes arrivent le vendredi et font une série de ploufs au Puy. Mais les choses sérieuses commencent le samedi. Les nouveaux arrivants partis de Lyon à l’aurore rejoignent les autres directement au Puy pour un premier plouf avant 10h du matin. L’information de la présence de 20 lyonnais.es sur site tourne très vite, on entend parler de nous sur le quai du train, sur le déco… Dès la seconde rotation, une activité thermique en place étonnamment tôt permet de rester en l’air. Le niveau d’expérience des pilotes du club va de 15 à 500 vols mais le Puy-de-Dôme a des choses à offrir à chacun.

De nombreux pilotes feront des cross respectables. Après plusieurs vols chacun, nous rejoignons le camping pour la soirée.

Le fond de l’air est frais mais le BBQ et la bière nous aident à rester au chaud. Un grand merci à tous ceux qui, par leurs contributions à la logistique, ont permis cette bonne soirée.

Le dimanche, un vent d’ouest important est en place, qui gênera le décollage des débutants dans de bonnes conditions pendant la majeure partie de la journée. Une partie de groupe débutant se retrouve au déco afin d’observer et d’essayer d’en tirer des enseignements. Le soleil et l’exposition aux UV étaient très présents. C’est pourquoi après un bon moment passé au déco, un groupe se forme sous les arbres de l’attéro EST afin de profiter d’une sieste, de discussions, et surtout de farniente ! 

Pour les plus expérimentés, ça tient très tôt en soaring sur la face ouest du Puy, qui se retrouve rapidement pleine de monde. Mais vers 11h, du thermique vient progressivement s’ajouter au dynamique. 

Manfred : les conditions me permettent de partir faire un petit cross vers les sommets à proximité, me refaisant plusieurs fois d’un point bas là sur un thermique improbable alors que je pensais vacher. Cela fonctionnera une fois, deux fois, trois fois, mais à la quatrième fois, je finis quand même par vacher pour de bon, dans un terrain peu hospitalier, ce qui me vaudra une bonne heure pour retirer ma voile de l’arbuste dans lequel elle s’était affalée.

Un groupe vient me chercher et en profite pour me demander quelques conseils de gonflage sur le terrain d’atterro de Laschamps. Nous rejoignons ensuite à nouveau le Puy. Il est plus de 18h, mais les conditions au décollage restent fortes, avec une brise très alimentée, et des voiles au-dessus du déco qui doivent faire les oreilles pour éviter de se faire aspirer par les nuages, mais cela se calme progressivement. Je décolle pour faire le fusible et cela monte et tient en l’air tellement bien qu’on peut se balader en ligne droite dans toutes les directions ; je finirai par me poser à 19h30, après une perte d’altitude aux oreilles accélérées, car il faut bien prendre la route.

Nous rentrons chez nous, fourbus, mais des souvenirs plein les yeux. 

C’était un bien beau weekend avant le retour du mauvais temps pour plusieurs semaines.