J’ai fait un stage à l’École EPIC de Chambéry
Nombreuses sont les écoles dans la région. Toutes ont bonne presse et le choix s’oriente généralement sur d’autres critères que simplement la renommée de l’école.
Ayant une opportunité de logement à 10 mn de Chambéry, c’est tout naturellement que je me suis intéressé à EPIC.
L’école a été créée début 2024, et propose déjà un agenda complet de stages de fin février à octobre.
De mon côté, j’avais besoin de me sentir plus à l’aise dans une aérologie plus soutenue, et d’apprendre enfin à enrouler du thermique convenablement.
Je décide de m’engager dans le stage perf/thermique du 7 au 11 avril.
-
Jour 1
Lundi matin, 8h30, RDV sur un parking d’école primaire à Bassens, près de Chambéry.
Nous sommes 7 à attendre l’arrivée des moniteurs, pour commencer notre stage.
La semaine s’annonce magnifique, avec une météo clémente.
Yannis et Pierre arrivent enfin. On s’installe dans une salle pour faire connaissance et prendre en compte les avis et l’expérience de chacun afin de construire un programme adapté.
Puis direction Chamoux/Gelon pour deux vols, ce qui permet aux moniteurs de tester notre niveau.
Yannis en haut, Pierrot à l’atterrissage, nous sommes à peine guidés par radio, juste ce qu’il faut pour amorcer un premier exercice et prendre nos marques.
Rien à signaler, le groupe est homogène, on remonte pour le 2e vol.
Pause déjeuner à l’aterro, on retourne ensuite à l’école pour faire un peu de théorie et préparer le vol du soir.
Première découverte, les régimes de vol. C’est fou de ne pas avoir connu ça avant…
Puis direction Verel pour un vol du soir, jusqu’au coucher du soleil. Les deux moniteurs viendront voler avec nous pour nous guider en l’air.
Pour une première journée, c’est un régal. Par contre, l’amplitude horaire est folle. Arrivée 8h30, reparti à 21h… si tous les jours sont comme ça, ça va être sport !
-
Jour 2
RDV à nouveau à 8h30.
Exercice de la matinée : décoller au Revard et se laisser porter jusqu’à l’atterrissage de Brocolis, en dessous de Verel. Nous sommes deux à ne pas y arriver, on se vache à 300m de l’attero.
« Trop bas dès le départ », « pas assez de vitesse en début de vol »…
On débriefe et on rentre à l’école pour refaire un peu (beaucoup) de théorie et préparer le vol du soir.
Direction Verel, et décollage vers 17h30 pour un vol de plus de 2h ! Et toujours avec nos 2 moniteurs en l’air.
Mon plus grand vol à ce jour.
-
Jour 3 & 4
Les jours 3 et 4 seront moins intenses. La météo s’est dégradée et les vols à Montlambert ne m’ont pas réussi. Compliqué de pouvoir prendre correctement les ascendances, je suis dans les premiers à poser. Nous finirons le jeudi par une session gonflage.
-
Jour 5
Notre terrain de jeu pour ce dernier jour sera au Sapenay, tout au bout du lac du Bourget.
Découverte du site et premier vol en fin de matinée pour tester le site.
On file ensuite manger près du lac, on débriefe le stage et on reprend un peu de théorie pour terminer tout ça.
C’est enfin l’heure du vol du soir. Et là, la magie du parapente opère.
Une vingtaine de voiles en l’air, dans un sublime ballet au-dessus de la crête. Plus de 2h en l’air, le coucher de soleil sublime. J’en ai la larme à l’oeil tellement j’ai pris mon pied !
Pour résumer :
Le stage n’aurait pas pu mieux se dérouler. Une belle météo (sauf le jeudi) et nos 2 moniteurs, Yannis et Pierrot, très pédagogues. Nous avons également croisé Franck, le 3e larron de l’école, plus occupé à faire du biplace sur la semaine.
Les plus :
- Beaucoup de vols
- Un apport théorique relativement important
- Les moniteurs au top et le groupe homogène
Les moins :
- Les locaux de l’école ne sont pas fous. Une salle commune avec d’autres associations pour l’apport théorique, et un « bunker » pour ranger le matos.
- L’organisation de pré-stage pas très fluide. (mais c’est vraiment un détail)
Bref, si vous avez une école à tester, c’est bien celle d’EPIC. Ils sont tout nouveaux et je ne peux que les conseiller. J’y retournerai avec grand plaisir !
Merci à eux pour leur précieux conseils. Je ressors avec le BP validé.
Et merci à Lyon Parapente pour l’aide au financement.
Rémi J.