Dune du Pyla – Edition 2
SOMMAIRE :
- Covoit & Camping
- Cuisine & Repas
- Ground Handling
- Jeux de société & Apéro
- Fléchette & Manège
- Fin de vacances
ARTICLE :
1. Covoit & Camping
Samedi 14 juin, il est 7h, Lyon se réveille. C’est à l’aube de cette nouvelle journée que nos 19 aventuriers se préparent et finalisent leur départ pour ce périple dunesque. Mais qui sont ces aventuriers !? Des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des expérimentés, des débutants, des reprises et des non-volants ! Le panel de cette année est hétéroclyte et excitant.
Les premiers départs sont lancés, tout le monde se répartit pour optimiser au mieux les voitures. A leur bord : des passagers, des ailes, de la literie, des vêtements, de la crème solaire, des denrées et de l’alcool !
C’est parti pour 6h de route ! Les playlists sont lancées. Les clims sont lancées. Les pilotes sont lancés. En somme le séjour est lancé ! Premier rendez-vous intermédiaire à l’aire de Brives où on sert la pince des premiers collègues, et ça repart. Après toute cette route, et un relai entre les conducteurs, l’équipe arrive au camping « Yelloh ! Panorama du Pyla » et prend possession de ses appartements : 5 bungalows dans le même pavillon pour plus de vie de communauté.
2. Cuisine & Repas
Sous les suggestions du chef, – un fin palet et un gourmet hors-pair-, le menu avait été établi avec des entrées saines et pleines de verdures (tu veux du chou, tu en auras !), des mets exceptionnels en guise de plat (on citera pour exemple le mafé et la paella), et un assortiment complet de ses meilleures tablettes de chocolat pour clôturer le festin.
Le chef sait très bien s’entourer, car ce n’est pas moins de 18 commis qu’il avait sous son aile. Tandis que les premiers épluchaient les oignons, les seconds les éminçaient, avant que la relève ne s’occupe des autres ingrédients et des sauces.
Il fallait bien ces repas dignes d’un « Asterix & Obelix » pour ravitailler ces guerriers prêts à tout pour braver le sable brûlant, les tempêtes marines et le soleil impitoyable.
3. Ground handling
Tout au cours du séjour, nos regards se portaient sur les balises et sur ce modeste ruban attaché avec sagacité au sommet d’un piquet, lui-même judicieusement choisi dans notre mire pour que nous puissions la scruter depuis nos quartiers.
Le vent est faible, la brise l’est aussi… Le vent est plus intense, mais mal axé… Soudainement, tout s’axe ! Nord ? Nord-Ouest ? Sud-Ouest ? Les parapentistes se préparent. Casquettes, lunettes, crème solaire, pouf-bags, ailes et sellettes… La transhumance commence. Les parapentistes quittent leur quartier, et traversent le camping qui donne directement sur la dune.
Les conditions sont douces, voir insuffisantes pour se lancer. Mais qu’importe. C’est l’occasion idéale pour que, sans frustration, nos hommes aguerris se motivent pour aller s’exercer au gonflage, pour apprendre à kiter pour remonter cette dune avec aisance, et pour perfectionner leur maîtrise. Leur objectif, dompter leur chiffon multicolore quand celui-ci entame sa prise au vent ! Et c’est au détriment de nombreux bleus et de baloches lacérées que la maîtrise de l’air s’est obtenue ! Si le dernier maître de l’air avait pour meilleur ami son bâton volant, le parapentiste lui avait pour meilleur compagnon sa frite de piscine. Intelligemment placés sur certaines parties de la sellette, cette fameuse frite a pu rendre le quotidien du voyageur de la dune plus doux, et plus vivable, en diminuant drastiquement les risques physiques d’hématomes.
4. Jeux de société & Apéro
Après l’effort le réconfort. Lors de journées OFF imposées par les conditions météorologiques, et lors des apéritifs et fins de journées, les camarades se sont lancés dans des activités plus ludiques telles que la boisson et les jeux de sociétés. Une vie sociale riche en interactions diverses et variées. Des questionnements philosophiques, des récits d’aventures aériennes, des dialogues en toute légèreté et parfois même de la mauvaise foi chez les joueurs les plus féroces.
C’est autour de bière et vin qui ont coulé à flot que les noctambules ont pu partager ces moments conviviaux d’échanges et de jeux. Le dessein était simple : boire (avec modération) et participer à des jeux dont les règles, elles, n’étaient parfois pas si simples… du moins à expliquer.
5.Fléchette et Manège
Tout cela est déjà bien mignon, mais certains intrépides étaient tout de même venus à la Dune du Pyla pour en découdre ! Comment les reconnaitre ? Un niveau à faire pâlir les biplaceurs allemands, et une aile dont la surface est plus petite qu’un appartement parisien (loi Carrez). Eux, ne sont pas intéressés par l’idée d’écoper 1kg de sable par demi-aile, au bout de 2h d’exercice. Leur objectif est tout autre, gonfler, décoller, et tourner dans le manège qui se tient sur la plage au-devant de la falaise et des campings. Ce ballet gracieux nécessite une gestion des priorités en vols et un niveau B2 en Allemand, mais est d’une beauté telle qu’elle en vaut la peine.
Pour autant, les autres parapentistes n’étaient pas en reste. A défaut de parvenir à accéder au manège, certains ont opté pour alterner les exercices au sol et les petits vols depuis le sommet de la dune. Quelle sensation fantastique que de voler à travers la dune tout en jouant à effleurer le sable du bout de ses pieds. Cette proximité avec le sol tout en volant est unique. Et c’est là que les laborieux exercices au sol prennent tout leur sens. En effet, c’est là que la maîtrise du kite rentre en jeu tant elle permet après le vol de pouvoir remonter au sommet de la dune avec aisance.
6. Fin de vacances
Toute bonne chose a une fin. Malgré certaines heures de frustration, c’est le cœur rempli de beaux moments, que le retour s’annonce. Il faut rendre place nette. Tout le monde s’active au rangement, à la vaisselle, et au nettoyage. On vide les bungalows. On charge les véhicules. On redispatch les passagers. Et midi tapante, les lieux sont laissés derrière nous. S’en suivront des histoires de cautions et de malhonnêteté de la part du camping. Mais gardons ces détails à huis clos. Les équipes se séparent pour retourner à leurs pénates.
Néanmoins une halte s’organise pour aller déguster quelques huîtres locales sur le bassin d’Arcachon. C’est dans un dernier élan de sourires et de partage que ce repas se déroule. Dernier faux départ : l’addition est payée, et la route est cette fois-ci bien reprise pour retourner à sa maison. Et c’est ici que se termine ce récit, avec en conclusion du sable et des souvenirs.