Viva España – Tomes 1 & 2

Comment raconter une semaine avec les lyonparapenteux…

Commençons par le commencement, lors d’une rando à la dent de Crolles à la fin de l’été nous nous sommes retrouvé quelques uns à avoir envie de prolonger la saison dans un endroit sympa : cela fait 3 ans que je [Sébastien A.] vais à Roquebrune (Monaco) voler l’hiver et c’est souvent une météo moyenne ou un peu “light” qui nous attend… et un certain Jérémie J. qui, sournoisement nous branche sur l’Espagne depuis déjà plusieurs mois revient à la charge. Bon on va essayer comme ça on aura la paix.
Notre profil : un peu sportifs (qqs rotations d’aiguebelette à pied un peu de course/ski) et un peu fêtards.
Nous arrivons à convaincre quelques autres volants chauds bouillants de venir manger des « patatas bravas » avec nous dont … notre « Président » préféré et un Mathieu toujours prêt à voler (Forcément, comme il vole que 7 fois par semaine il a faim dès que les jours réduisent…)
Bref:

Tome 1 : Organya (fin octobre/début novembre 2017)

Jour 1 : trajet

Oliv se fait flashé à l’aller. Ca commence bien… d’où la blague : On mange où ce soir : on va flusher?
Organya nous voilà.
patatas bravas e Dos conspinas por favor pour tout le monde !

Viva espana SI (pleine période de tenions en Catalogne pour l’indépendance)

Jour 2 : Toucher n’est pas branché

Mathieu lance un concours d’atterrissage de précision dans la falaise d’Organya, il gagne haut la main étant le seul à participer ! La perception du parapente en cross façon Mathieu « tant que t’es pas branché faut y retourner ».

On a le karma (avec nous) et ça vole comme il faut : Jérémie fait le cross local, qui se fait régulièrement à Organya … toutes les années bissextiles les jours de pleine lune…

Une famille de parapentistes au déco : La soeur dit à son petit frère batlou (3 ans déguisé en batman) au bord de la falaise : cours tu peux voler tu as des ailes. Sympa les toulousains entre eux !?!

Dans une boulangerie on achète de curieuses boules noires ou comment voler bourré à 11h du mat’ vol avec les vautours …

D’un coup le vent s’arrête, une ombre surgit : la Catalane typique se pointe, un style…fashion victime je crois : survêt vert couleur hook de seb : mensurations : 1m50 d’allongement, 1m50 de bout d’aile en bout d’aile. Bon ne perdons pas l’objectif de la semaine voler un max

Sur un chemin de randonnée on tombe sur une maison avec de curieuses poupées mannequins à échelle humaine. L’organyen est joueur !

Jour 3 : Niviuk nicounouk

Conca de tromp
Cross de 30km à 4 à Ager. …. Ager ça gère
Cross réussit grâce au dicton : « On ne léche pas sans regarder » en parlant la falaise

À la suite du vol inespéré du soir à Ager : Oliv qui, barbouillé, et fatigué envoie 360 face planète wings de l’espace .. on le sait bien il fait trop de speedriding où la devise bien connu est.. « Tant que t’ pas mort, envoie + fort »

Jour 4 : Mieux vautour que jamais

Qui suit qui ? Les vautours ou les parapentistes
On vole avec des dizaines de vautours. Les sites autour de Millau peuvent aller se rhabiller. A la question c’est pas dangereux de voler avec un vautour ? Je répondrai que s’il te jette un regard noir tu comprends vite qui c’est qui doit changer de sens d’enroulage !
Encore une fois notre karma (sutra) nous fait vivre de magnifiques vols

Jour 5 : Oliv au matin “on branle rien.”

La semaine se finit par un proverbe anonyme d’un berger de la Luère :
« Je suis comme une mouche sur une merde sèche. Moins y a d’espoir plus je m’accroche. »

Transition

La question, dans la voiture sur le chemin du retour, c’est bien sûr quand est ce qu’on y retourne ! Nous prenons donc les billets pour l’Andalousie alors que nous sommes en train de revenir sur Lyon
Et nous y voilà..
Nous sommes le 23 février après ce long hiver qui finalement durera jusqu’en avril ..

 

Tome 2 : Andalousie (fin février 2018)

Jérémie et moi vivons de merveilleux moments sous son aile, on enchaîne les kilomètres sans nous retourner, on se sent comme dans le ventre de notre mère, même si, pendant les cross, les quelques turbulences sont encaissées avec une grande securisé passive. A ses cotés, c’est l’Andalousie qui s’ouvre à nous. On ressent toute la magie du parapentiste quittant sa terre natale. Ses reflets violacés la magnifient. On vivra des expériences ensemble qui resteront uniques. Pas facile au pilotage ni au freins mais petit à petit on s’habitue l’un à l’autre…
Vous l’aurez compris, je veux parler de la berline, du camion du 4*4 de la limousine que dis-je, de notre troisième partenaire qui sera notre hôte pendant une semaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Fiat 500 purple
 

 

 

 

Jour 1 : Aïe aïe aïe

On tombe dans le guet-apens de Malaga : la période des carnavals .. coucher 4h du mat’. Bon on va quand même se lever à 8h car on est qd mm là pour voler pas pour parler à des filles … Margot Isabelle…etc..

1er spot Loja

Faites gaffe aux 30 ventilateurs si vous reposez au déco et sur toute la crête .. ou alors choisissez bien quand vous passez.

PS : On essaie de savoir comment dire nuage en espagnol mais le mot ne semble pas avoir de traduction en espagnol

 

Jour 2 : difficile de passer le temps quand on vole pas :

 
 
 
 
 
 
 
 

Jour 3 : Au bord de la Sierra Nevada station de ski et pistes jusqu’à 3000m.

 

Jour 4 : Algodonales et la bonne idée d’avoir créé un bar éphèmere à l’attéro.

 

 

 

 

 

 

 

Jour 5 : Montelliano

Globalement ça tient

Jour 6 : Algodonales autre déco…

De toute façon on décolle toutes orientations là bas…

Et on atterrit où on peut (cross de Jérémie) :

Jour 7 : Jérémie s’assoit sur son billet d’avion

parfaitement inéchangeable et non remboursable pour rester 5h de plus… vol à la Herradurra

Seb vole en tenue d’Eve (trop dangereux d’accrocher ses vêtements dans les ronces)


Vous serez où vous du 23 février au 2 mars 2019 ? nous on sait